dimanche 1 avril 2007

Golden door.


Un film où l'on ne parle pas pour ne rien dire . La beauté de Golden door ne repose pas sur la poésie des textes, mais sur celle des images. Accompagnement musique en prime.
Bien que l'actualité et la proximité ne soient pas les ingrédients de Golden door, Emanuele Crialese capture la sensibilité du spectateur. Quand on parle d'humanité, difficile de ne pas être touché.
Mettre Charlotte Gainsbourg en tête d'affiche porte à préjudice. Elle n'apparait qu'au bout d'une heure. On l'attend. Le démarrage n'en est que plus long et au final l'espérance pas vraiment justifiée.
On découvre l'Italie du début du siècle mais surtout l'univers de l'immigration. Mariages arrangés et absence d'amour(propre?), vivre dans le nouveau monde n'est pas donné à tous.
Les italiens rêvent d'une Amérique aux milles merveilles. Derrière cette illusion le film prend des allures de fiction, marque l'opposition entre les deux mondes. Sourire et pincement de coeur, cette vision utopique n'enlève rien à la crédibilité des faits, au contraire...
Au milieu des immigrés, les américains jugent leurs prochains. Critères physiques et intellectuels. Qui est le plus apte à intégrer la terre promise? Il semblerait que la boite de Pandore soit ouverte.
Golden door, un avant gout des vices dissimulés derrière la porte.

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