samedi 14 avril 2007

Une minute sur moi.



J'avais dix ans, je regardais "les aventures de Lois et Clark" avec ma sœur et j'ai voulu devenir journaliste. Plus tard un été j'ai écouté quelqu'un jouer de la guitare, j'ai eu envie de pleurer à ce moment là et j'ai su que la musique ferait partie des choses les plus importantes de ma vie. Et un soir j'ai pris les DVD de mon frère, par rapport au titre j'ai regardé "True romance". Et depuis je sais que je saoule pas mal de mes amis à force de vouloir leur faire regarder ce film... Mais j'espère à chaque fois que ça déclenche l'admiration que ça avait déclenché en moi...
Je me rappellerai toujours avoir failli tomber dans les pommes en parlant avec les membres d'Uncommonmenfrommars. Je ne pensais pas que l'univers du cinéma puisse me faire éprouver les mêmes sensations que celui de la musique. Mais je sens encore mon cœur exploser dans ma poitrine quand j'ai "rencontré" Danny Boyle. J'ai passé la demi-heure suivante les yeux fixés sur l'écran de Sunshine, à ne rien comprendre tellement je pensais au réalisateur...
Je ne suis pas de nature sure de moi, mais pourtant j'ai toujours su que je voulais passer ma vie à écrire. Je pense vraiment que je suis faite pour ça. Quand j'ai décidé de faire ce blog c'était surtout pour me forcer à écrire régulièrement, instinctivement j'ai voulu parler de cinéma et de musique. Mais j'ai jamais eu la prétention d'écrire des critiques professionnelles, quelque soit le sujet... Bien qu'étant passionnée par cette partie de la culture, je suis loin de pouvoir juger d'un point de vue autre qu'amateur. Je rêve bien sur de pouvoir vivre de cette passion, d'aller à des concerts ou au ciné et d'être payé pour mon travail. Mais si jamais un jour je parviens à transformer cette illusion en réalité, et qu'à ce moment là je perd toute la magie que je ressent lorsque je parle à un guitariste; ou si jamais la poussière d'étoile qui envahit mon corps lorsque que je regarde un film disparaît, alors j'en veux pas de cet instant. Alors je préfère que ce désir reste un fantasme.
Je vais au cinéma, je regarde le film et après j'écris un article. Je sais bien que mes remarques ne sont pas toujours perspicaces, et je suis consciente que ma naïveté puisse faire rire les cinéphiles. Des étoiles pleins les yeux j'essaie de garder les pieds sur terre. Je suis juste une fille qui a des rêves.
Ca me fais bizarre de parler de moi comme ça, de dire sur un blog des choses que je n'ai encore jamais dite à personne. J'ai eu envie de parler de l'intérêt que ce blog avait pour moi, même si au fond entre les lignes il n'y en a pas.




samedi 7 avril 2007

Alpha dog.


De l'argent qui coulent à flot, des rêves pleins la tête, des filles toutes plus belles les unes que les autres, le tout baigné dans l'alcool et la violence. Les fils à papa sont livrés à eux même. Forcément quand on est jeune on vit l'instant présent, on recherche ce qu'il y a de plus fort, on ne pense pas toujours aux conséquences. Et là ça dégénère. Nick Cassavetes nous plonge dans l'univers de l'adolescence. Sex, drugs and Rock n' Roll. Enfin pour le coup plutôt Rap n' cie...
Malgré quelques clichés(scènes des jeux vidéos) on est très vite submergé par une ambiance très sombre. Alpha dog n'est pas vraiment un film moralisateur mais bel et bien descriptif. Nick Cassavetes aborde le monde complexe de ces pré-adultes avec humour et simplicité. D'où le choix de plans larges.
Honnête et touchant, Alpha dog prend aux tripes du début à la fin. Amitié, fêtes, rires, pleurs, égoïsme, trahison, le réalisateur joue avec nos émotions et ça marche. On s'attache aux personnages. L'interview des parents et le décompte des témoins ne fait que renforcer le lien. Bien que cet aspect documentaire enlève l'effet de surprise.
Du côté des acteurs que des jeunes pousses en devenir. Imprégné par son personnage, Justin Timberlake épate. De quoi montrer à tous qu'il sait faire autre chose que danser.
Au final une réalisation, un scénario et des acteurs détonants. On est émus mais surement pas déçus.

mercredi 4 avril 2007

300.


La légende des 300 spartiates, menés par Léonidas, tenant tête à la Perse. Une poignée d'hommes contre une armée. Dans son oeuvre Franck Miller associait la grâce et l'élégance à la violence. Le moins que l'on puisse dire c'est que Zack Snyder à réussit son adaptation.
Un graphisme sans pareil, des images à en rester bouche bée et un son immense. Tout est mis en scène afin de valoriser les 300. Un corps d'athlète, voilà ce que l'on retient de ces guerriers. Hommes à moitié nus, musclés comme des super héros. De l'huile sur le corps en prime...
Leur caractères ne sont pas vraiment fouillés; et pour cause spartiate égal machine de guerre. "Ce soir on dine en Enfer!" Dommage que le film ne touche que par son univers esthétique
Exagération et fiction se mêlent à l'histoire. Le spectateur reste sceptique face à un adversaire proche de l'irréel. "Moeurs humaines obligent" dira-t-on. Prenez un spartiate pour narrateur et vous verrez les 300 décrits comme des êtres invincibles, voire divins. Quoi de plus normal alors que d'associer monstruosités et malformations aux perces.
A noter le parallèle entre une réalisation digne du 7ème art et un scénario survolé, bien trop mince pour un graphisme hors du commun.

dimanche 1 avril 2007

Golden door.


Un film où l'on ne parle pas pour ne rien dire . La beauté de Golden door ne repose pas sur la poésie des textes, mais sur celle des images. Accompagnement musique en prime.
Bien que l'actualité et la proximité ne soient pas les ingrédients de Golden door, Emanuele Crialese capture la sensibilité du spectateur. Quand on parle d'humanité, difficile de ne pas être touché.
Mettre Charlotte Gainsbourg en tête d'affiche porte à préjudice. Elle n'apparait qu'au bout d'une heure. On l'attend. Le démarrage n'en est que plus long et au final l'espérance pas vraiment justifiée.
On découvre l'Italie du début du siècle mais surtout l'univers de l'immigration. Mariages arrangés et absence d'amour(propre?), vivre dans le nouveau monde n'est pas donné à tous.
Les italiens rêvent d'une Amérique aux milles merveilles. Derrière cette illusion le film prend des allures de fiction, marque l'opposition entre les deux mondes. Sourire et pincement de coeur, cette vision utopique n'enlève rien à la crédibilité des faits, au contraire...
Au milieu des immigrés, les américains jugent leurs prochains. Critères physiques et intellectuels. Qui est le plus apte à intégrer la terre promise? Il semblerait que la boite de Pandore soit ouverte.
Golden door, un avant gout des vices dissimulés derrière la porte.