mercredi 28 février 2007

Oyé oyé amateurs de Bandes Dessinées.



Percer dans le milieu de la BD n'est pas si facile. Mais s'améliorer et gagner en notoriété c'est possible... Avec la révolution des blogs, les jeunes dessinateurs en profitent!
Mon coup de coeur c'est le blog de gueseuch. Un style simple et un peu d'humour : juste ce qu'il faut! Gueseuch publie ses dessins plusieurs fois par semaine.
La particularité de son blog, se sont ses petites strips humoristiques en 4 cases. Les gags sont souvent des anecdotes inspirées par son quotidien.
Il voulait intéresser les internautes et pourquoi pas les éditeurs. Il a réussit. Aujourd'hui il est publié tous les mois dans un magazine et continue d'alimenter son blog.
Gueseuch, un jeune talent à suivre et à retrouver sur gueseuch.blogspot.com.

Mika.




Des rythmiques disco en veux tu en voila... Acidulé comme une sucette "life in cartoon motion" respire la bonne humeur.
Artiste ambitieux Mika n'a pas peur d'emprunter à ses collègues du genre. Ainsi son premier opus est à mi-chemin entre les Scissor Sisters et Mickael Jackson.
Voix d'enfants, choeurs mélodieux et entrainants soulignent la voix du chanteur... Ca sonne comme de la pop britannique et vous met le sourire aux lèvres. Pas d'innovations certes, mais le talent est la!!
Le single "grace kelly" apparait comme un titre emblématique de l'album. Et le clip ne cache rien du plaisir, au contraire!! Petit opéra à emporter partout. On passe de la frénésie au serrement de coeur, avec des titres comme "relax" et "happy ending". Même la pochette de l'album est un petit bout de paradis.
Pourtant le voyage n'est pas sans traverses. La chanson "Any other world" est digne d'un boys band. Ca surprend et ça déçoit. Mais c'est pour mieux repartir, et là ça surprend...et ça fascine. On est conquis.

La môme.



Le cinéma rend hommage aux personnalités du monde... Après Frida, Marie Antoinette, ou encore Molière c'est au tour de Édith Piaf.
Débauche, solitude, gloire, amours et lumières, le parcours admirable de la chanteuse. Marion Cotillard est époustouflante. La comédienne est aussi crédible en femme amoureuse qu'en malade agonisante.
Une histoire émouvante, un personnage mélancolique avec en fond sonore "non, je ne regrette rien","la vie en rose" ou autre titre incontournable. Difficile de ne pas sentir sa gorge se nouer...
On regrettera une mise en scène trop découpée. Avec un cadre spatio-temporel qui change toutes les 10 minutes, le spectateur se perd. On a du mal à s'attacher aux personnages.
Le réalisateur Olivier Dahan a voulu mettre trop de détails. En 2h20 d'images on entend presque 2h de la discographie de Piaf. Résultat la musique perd de sa puissance originelle.
La môme, c'est un casting impressionnant et de l'émotion; dommage qu'elle naisse de la voix de Piaf et non du film!

Ce n’est qu’un au revoir…



Sylvester Stallone est Rocky Balboa plus que jamais. A travers ce film, l’acteur livre une partie de sa vie. Rocky Balboa clos la saga Rocky, mais aussi la carrière Stallone.
Véritable clin d’œil, on ne peut s’empêcher de comparer l’acteur au personnage. Triomphe, victoires, célébrité ou encore défaites et critiques. Leur parcours sont similaires. Ainsi entre les dialogues maladroits d’un Rocky toujours aussi naïf, il faut entendre les messages de Sylvester Stallone. « Apprends à te faire cogner dessus et avance, va de l’avant malgré tout ». Le scénariste ferait-il le point sur sa propre vie ?
Les flashes back rythment le film, on aperçoit ainsi la défunte Adriane. Le spectateur renoue le lien avec Rocky, personnage attachant. Il retrouve son boxeur du premier opus. Certes ce n’est pas du grand cinéma. Et pour cause des scènes faciles, du déjà vu et pas vraiment de surprises.
Pourtant Stallone a gagné son pari. Il ne cherche pas à impressionner le public. Juste à lui dire au revoir, à le remercier même. Au final un long métrage réussit et touchant.
Un dernier combat pour un dernier film.

The Good the Bad and the Queen, le nouveau groupe de Damon Albarn...




Simple et beau, l'album éponyme est dans les bacs depuis fin janvier. Le casting est impressionnant. Des membres de Blur , des Clash et de the Verve. Voilà une recette plutôt réussie.
Chaque morceaux a été travaillés avec minutie. Des rythmes raffinés, des mélodies gracieuses et un son très pop. Le tout enrichis de touches électroniques. The good the bad and the queen nous livre un assortiment de chansons mélancoliques à l'ambiance feutrée.
L'album est sombre, oppressant. A l'image de Londres selon son auteur. Damon Albarn décrit la ville de manière cynique et pessimiste... "A soldier'tale" fait par exemple référence à l'armée de l'Angleterre.
Autre coup de coeur de ce premier opus: "80's life", qui nous ramène quelques années en arrière! Une ligne de basse singulière, une voix suave et la douceur du piano. L'alchimie est hors du commun. On retrouve aussi "herculean", single sonnant très Gorillaz.
Entre pop, rock alternatif ou encore punk, The good the bad and the queen est à écouter en boucle inlassablement...