samedi 31 mars 2007

Sunshine.



Avec Sunshine, Danny Boyle nous fait briller les yeux. "Une fois de plus" dira-t-on! Sauver le soleil pour sauver la Terre. Le réalisateur s'attaque à la fiction. L'astre se meurt et une équipe part en expédition. 8 américains qui détiennent l'avenir de l'humanité au creux de leurs mains. Jusque là, niveau scénario, pas vraiment d'innovation.
Pourtant Sunshine arrive à surprendre le spectateur. A l'accrocher même. Une ambiance très thriller avec un vaisseau en huit clos de service, et pas vraiment de relations avec la Terre. Danny Boyle fait des rayons du soleil un personnage à part entière. Il ne méprise pas pour autant l'aspect psychologique. Comme à son habitude, c'est une véritable analyse de l'homme face à autrui.
Niveau images et réalisation, on est plongé dès les premières scènes dans un univers extraordinaire. Le souffle coupé, on en prend plein les yeux. Immensité de la galaxie, boule de feu et bouclier solaire. La luminosité est telle que le spectateur sent la chaleur et l'oppression l'envahir.
Folie, menace, rivalité, rêve et pourquoi pas altruisme. Une vision originale de l'Amérique qui sauve le monde("pour changer..."). Dommage que Danny Boyle n'ait pas davantage insisté sur les relations de groupe. Sans doute à cause de la présence du soleil, impossible à négliger dans ce genre de film...

1 commentaire:

Anonyme a dit…

pas d'accord. ce film n'est pas de la sf pure mais belle est bien de la sf a tendance philosofique.le mythe d'icarus en tete. Pendant 1h danny fai installe une atmosfere, le spectateur possede une distance avec ce vaiseua, des pers qui vive seul se posant sur la réalité et sur la moralité. L homme est perdu dans cet immensité,la tension gagne.
mais le plus interessant vien de la porté de ce film. la raison contre la filosofie. sur ces termes ce dechiren ces hommes et femmes. mais plein d autre chose son a noter mais pas le temps ici.
on reconnaitra la fin pas forcemen au nivo, un slasher de serie Z vient comme dans 2001 jouer le role du monolythe(ref kubrick)mais pas avec le meme nivo, mais fau reconnaitre que la fin laisse les spectateur sur une nouvelle apprehension une reflexion, mais l interieur du film est encore plus vaste....danny pompe 2001 mais sans tire pas trop mal, mais qd on suce on tant prendre le meilleur modele.