jeudi 22 mars 2007

Ecrire pour exister.



Paradoxal est à associer au titre de ce film.
Dès le début le spectateur n'accroche pas. Et pour cause, Ecrire pour exister est une succession de caricatures des gangs dans les cités.
Le film se veut moralisateur. Il a pour but de dénigrer les préjugés et les stéréotypes. La discrimination que subissent les jeunes. Et c'est là qu'on tombe dans le paradoxe. Richard LaGravenese a choisit de passer le message en faisant de ses personnages des caricatures. Résultat, le spectateur est loin d'être conquis. Dur de croire à la réalité des faits devant tant de clichés.
Même la forme reste à parfaire. Le réalisateur annonce la couleur, mais ne s'y tient pas. Le collier du personnage principal apparait comme la clef du film. Limite symbolique, tous nos espoirs sont basés dessus. Il nous promet un revirement de situation et puis, rien. Entre désarroi et déception Ecrire pour exister balance.
Pourtant un déclic se produit quand les élèves se la jouent Tupac. On est séduit. Mais 5 minutes plus tard impossible de réprimer les sarcasmes.
Du côté des acteurs, Hilary Swank n'est pas au meilleur de sa forme. Son personnage titube entre les relations père/fille, mari/femme et élève/professeur. A vouloir un personnage trop complexe on finit par survoler chacun des rôles. Voire par surjouer.
Au final, un film où l'on rit...jaune!

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Stane
Tu n'y vas pas par le dos de la cuillère. Je trouve que tu es un peu dure. Je ne regrette pas d'être aller voir ce film, ce n'est pas la production de l'année mais bon. Aprés comme je te l'ai déjà dit ce n'est pas mon truc de faire des critiques, juger un film ou autre. Mais toi ça te plais et c'est le principal, j'espére qu'un jour tu pourra en faire ton métier si c'est ce que tu veux. Bisou la verte, j'adore ta nouvelle coupe.